Béatrice Svitone Naturopathe Vincennes | articles blog naturopathie Béatrice Svitone naturopathe Vincennes
Pourquoi une maladie auto-immune et comment améliorer son quotidien
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Maladie auto-immune oui mais encore ?!

Maladie auto-immune oui mais encore ?!

Même si les causes sont encore mal connues, dans une maladie auto-immune le système immunitaire de l’organisme produit des protéines, des auto-anticorps, dirigés contre des antigènes du soi, ils s’attaquent par erreur à des cellules saines ou des constituants de l’organisme, entrainant une inflammation.
Cela peut atteindre un organe du corps (ex : Hashimoto attaque contre la thyroïde, diabète type 1 attaque le pancréas) ou un système du corps comme le système nerveux (ex : sclérose en plaque, Guillain Barré), intestin (ex : maladie de Crohn, maladie cœliaque), la peau comme un vitiligo ou psoriasis, ou bien la totalité du corps comme le lupus.

Les maladies auto-immunes touchent environ 5 millions de personnes en France et constituent le troisième groupe de maladies en termes de morbidité et de mortalité dans les pays industrialisés, après les cancers et les maladies cardiovasculaires

Comment se déclenche une maladie auto-immune ?

Une association de plusieurs facteurs environnementaux, hormonaux, génétiques, médicamenteux, infectieux et psychologiques est fort probable. Mais on constate toutefois que la maladie est souvent déclenchée suite à un choc physique ou psychologique, un évènement marquant laissant un traumatisme, une empreinte sur la personne.

Les personnes qui subissent un stress intense, ont plus de chance de déclencher une maladie auto-immune. Une étude de 2018 de « Association of Stress-Related Disorders With Subsequent Autoimmune Disease »http://(https://jamanetwork.com/journals/jama/article-abstract/2685155) démontre que le stress post-traumatique augmenterait de 46% le risque de maladie auto-immune. Ces personnes subiraient des altérations physiologiques, notamment une perturbation de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien et du système nerveux autonome, qui peuvent influencer de nombreuses fonctions de l’organisme, dont l’immunité, et donc la susceptibilité à la maladie.

Facteurs hormonaux Il existe une relation entre les hormones sexuelles et la réponse immunitaire. L’action des hormones sur l’activité de la maladie auto-immune est variable selon les maladies, un taux élevé d’hormones sexuelles féminines (sous une contraception oestro-progestative, au cours d’une grossesse…) peut conduire à une augmentation de l’activité de la maladie, comme dans le lupus érythémateux systémique, ou à une diminution de l’activité de la maladie, comme dans la Polyarthrite Rhumatoïde. Certains médicaments sont capables d’induire une réponse immunitaire, d’autres sont capables de modifier la réponse immunitaire et donc de favoriser des maladies auto immunes (c’est le cas des poussées de lupus favorisées par les œstrogènes).

Facteurs génétiques cette maladie n’est pas a proprement dit héréditaire, mais on parle plutôt de prédisposition génétique liée à la présence de très nombreux gènes qui sont impliqués chacun pour une petite part dans la survenue de la maladie.
Pour chaque gène, le risque de faire une maladie auto-immune est très faible. Mais l’association de plusieurs de ces gènes favorise l’apparition plus ou moins précoce d’une maladie auto-immune. Ce n’est pas parce qu’on est porteur des gènes qu’on a forcément la maladie et inversement on peut déclencher une maladie sans en être porteur.

Facteurs infectieux sont de plus en plus incriminés. Mais la relation directe entre une infection et la survenue d’une maladie auto-immune n’est pas établie. Dans la polyarthrite, certaines bactéries présentes dans la cavité buccale (Porphyromonas gingivalis) sont responsables d’une augmentation des réactions inflammatoires. Le rôle des bactéries présentes dans l’organisme, et en particulier dans le tube digestif (microbiote) semble également important dans la survenue d’une maladie inflammatoire. 

Facteurs environnementaux le tabac semble jouer un rôle important dans le déclenchement et la réponse au traitement de certaines maladies auto immunes comme la polyarthrite rhumatoïde ou le lupus. 
Le soleil et les ultraviolets sont associés au déclenchement et aux poussées de lupus.
La pollution aux métaux lourds notamment le mercure
Enfin l’exposition à certains produits, comme la silice sont impliqués dans le développement de la sclérodermie.

Comment lutter contre la maladie, quels sont les pistes thérapeutiques

Le principal objectif thérapeutique d’une maladie auto-immune est l’inhibition de l’inflammation. Il vise à prévenir la progression de la maladie et à soulager les symptômes.

Il existe des traitements allopathiques mais en tant que Naturopathe je ne parlerai ici que des voies naturelles.

L’Alimentation est l’une des clés pour protéger votre système immunitaire :

Favoriser tous les aliments anti-inflammatoires comme les poissons gras, les oléagineux, le chocolat noir, les baies, les olives, l’huile d’olive, le curcuma, le thé vert, l’avocat, les légumes à feuille foncées, les fruits et les légumes aux couleurs vives.

Eviter tous les produits pro-inflammatoire tel que le gluten, le lactose, les produits industriels et les surgelés, les glucides raffinés, les viandes transformées (charcuterie), les gras trans partiellement hydrogénées, l’huile de soja, l’alcool.

Phytothérapie/complément alimentaire

  • Le Boswellia ou arbre à encens, l’un des meilleurs anti-inflammatoires naturel. L’usage millénaire de la résine du Boswellia serrata repose sur des propriétés analgésiques et anti-inflammatoires. A ce jour, il n’y a pas de contre-indications ou interactions avec d’autres médicaments, signalées pour l’utilisation de l’extrait de boswellia aux doses recommandées.
  • La vitamine D
  • La quercétine, d’autant plus conseillée lorsque l’alimentation n’est pas équilibrée
  • Le cassis, l’épinette noire, le pin sylvestre … pour leur action « cortisone-like » (stimulent la production de cortisone par les glandes surrénales).

Thérapie comportementale

Le thérapeute aidera à définir avec le patient les buts à atteindre et favorisera ce nouvel apprentissage en construisant une stratégie thérapeutique adaptée. 

Thérapie par le mouvement

C’est une psychothérapie créative qui offre un espace où le langage du corps est observé, écouté, et mis en relation avec les pensées, les émotions, les sensations dans le but de travailler les difficultés psychiques, émotionnelles, relationnelles et corporelles.

Les bains dérivatifs

Le Bain Dérivatif est une technique qui consiste à rafraîchir les 2 plis inguinaux et le périnée dans le but de faire vibrer, rendre motiles les intestins et l’ensemble du fascia.

On peut le faire avec un gant de toilette et de l’eau, ou bien, par gain de temps et commodité, il peut être remplacé par l’utilisation de poche 36°6 En effet, ce qui nous manque le plus est la fraîcheur au périnée. Les effets du bains dérivatifs contribue à la régénérescence de l’organisme.

Toutes les techniques de gestion du stress

Technique de respiration, yoga, méditation, Qi Qong, Tai Chi chacun choisira ce qui lui convient le mieux.

 

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